Au Vatican

Versione Completa   Stampa   Cerca   Utenti   Iscriviti     Condividi : FacebookTwitter
Pagine: [1], 2
beatrice.France
00mercoledì 23 novembre 2005 20:17
Dans cette rubrique peuvent figurer les compte-rendus et vos commentaires sur les manifestations diverses se déroulant au Vatican, l'entourage du Pape (famille, collaborateurs, cardinaux)

[Modificato da beatrice.France 23/11/2005 21.03]

sylvie.france
00martedì 13 dicembre 2005 03:52
Mgr Clemens : ancien secrétaire du Cardinal Ratzinger.
Découvert par hasard, en flânant sur le net :

www.icrsp.com/Publications/Lettres-Seminaristes/LS12.pdf




66.249.93.104/search?q=cache:ggErUoL9hS8J:www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/laity/documents/rc_pc_laity_doc_20040317_notiziario-pc-laici_fr.html+Mgr+Clemens+%22ratzinger%...

Un autre changement important survenu au sein du Conseil Pontifical pour les Laïcs a été la nomination du nouveau Secrétaire, S. Exc. Mgr Josef Clemens, annoncée le 25 novembre dernier. Originaire de l’archidiocèse de Paderborn (Allemagne), Mgr Clemens a été pendant 19 ans secrétaire particulier du cardinal Joseph Ratzinger à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et, durant les derniers mois, Sous-Secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique. S. Exc. Mgr Clemens a reçu l’ordination épiscopale des mains du cardinal Ratzinger, le 6 janvier dernier, en la basilique vaticane. En lui souhaitant cordialement la bienvenue, je recommande son ministère à vos prières.

novembre 2002
beatrice.France
00sabato 17 dicembre 2005 17:22
La vie privée de Benoît XVI vue par un quotidien Français
Dans le Figaro daté du 17 décembre 2005, une page entière est consacrée à "la vie privée du Pape", avec, en prime, un plan des appartements pontificaux.
L'article reprend le thème récurrent du "mystère" qui entourerait le nouveau Pape... Il ne manque cependant pas d'anecdotes intéressantes.


Benoît XVI intime
ALORS QUE le Vatican s'apprête à fêter le premier Noël du pontificat de Benoît XVI, Le Figaro raconte la vie quotidienne du pape allemand, élu le 19 avril dernier. Entouré d'un cercle très restreint, cet « intellectuel de l'Eglise» a rompu avec les fréquentes apparitions publiques de son prédécesseur comme avec la réception de visiteurs dans les appartements privés. Le successeur de Jean-Paul II a opté pour le silence, la discrétion et le travail dans son bureau, où il a entassé les 20 000 volumes de sa bibliothèque personnelle. Un ascète dans les palais pontificaux.



La vie austère d'un Pape amoureux du silence
Le Vatican s'apprête à vivre les premières fêtes de Noël du pontificat de Benoît XVI. A cette occasion, nous avons enquêté sur la vie quotidienne du Pape allemand élu le 19 avril.

AU PIED de l'obélisque de la place Saint-Pierre, la crèche de Noël est installée sous les ramures du sapin colossal qui la surplombe.



A cette heure matinale, les portes de bronze, entrée officielle du Vatican sur laquelle veille la Garde suisse, sont encore closes. Il est 5 h 30. Une lumière s'est allumée à l'angle droit du troisième étage du palais (1). Benoît XVI se lève. A Rome, il n'y a pas de secrets, mais des mystères. Et depuis son élection, les pièces qu'occupe là-haut le Pape n'ont toujours pas livré le leur. Avec Benoît XVI, les portes de l'appartement pontifical se sont refermées.
Jean-Paul II en avait pourtant fait un foyer chaleureux. Il recevait chaque matin pour sa messe privée, ne déjeunait et ne dînait presque jamais seul. Il était alors aisé de ramasser des miettes d'information après les soupers pontificaux. Aujourd'hui, les visiteurs de son successeur restent sur leur faim. Benoît XVI a préservé la vie austère qu'il menait avant son élection. Il ne reçoit quasiment plus chez lui, sinon un nombre infime de privilégiés. C'est dans cette tour d'ivoire que le Pape gouverne l'Église, à l'abri des regards et surtout des oreilles indiscrètes. Plus que jamais, chez le Pontife bavarois, le silence est d'or.

Une atmosphère universitaire
Il y a cent ans que les papes ont élu domicile au troisième étage du palais apostolique. Benoît XVI a pris officiellement possession des lieux au lendemain de son élection. Il y vit désormais entouré de sa maisonnée. Carmela, Emanuela, Loredana et Cristina, quadragénaires et laïques consacrées du mouvement conservateur italien Communion et Libération - et non des religieuses comme pour ses prédécesseurs -, s'occupent de la cuisine et du linge. Angelo Gugel, le majordome de Jean-Paul II, continue de servir à table.
Le second secrétaire- du pape polonais Mgr Mieczyslaw Mokrzycki, surnommé « Mietek », est aussi resté en fonction.
De cette « famille pontificale », Mgr Georg Gaenswein, le secrétaire particulier du Pape, est la figure la plus médiatique. Bavarois tout comme le Saint-Père, 49 ans, sportif, « Don Giorgio » a pourtant dû abandonner ses habitudes en gagnant son nouveau logement de fonction au quatrième étage du palais, au niveau des terrasses aménagées en jardin avec vue imprenable sur Rome.
Cet habitué des restaurants du centre-ville n'a pas perdu son sourire, mais il a coupé les ponts avec bon nombre de ses anciens amis pour se dédier au service exclusif d'un Pape discret. Il le suit partout, et a appris à être inflexible. Pas d'étiquette, mais des consignes strictes. Si l'on a la chance d'être présenté au Pape, on dispose de quelques secondes pour le saluer et laisser le flash crépiter.
Surtout pas de question.
Benoît XVI a une vie minutée. C'est sa façon de gouverner. Avec une montre à l'heure de Rome, on peut savoir ce que le Pape est en train de faire dans une journée ordinaire. Après son lever, il célèbre la messe dans sa chapelle privée (2) de marbre clair aux vitraux colorés, la même que celle de Jean-Paul II, aménagée par Paul VI. Ses deux secrétaires serventcette messe à laquelle assistent les quatre femmes à son service. Suit le petit déjeuner dans la salle à manger (3). Le Pape prend un cappuccino. Puis il retrouve son bureau (4) aux murs couverts de rayonnages où s'entassent les 20 000 ouvrages de sa bibliothèque personnelle. Par beau temps, la fenêtre qui donne sur la place Saint-Pierre est ouverte. C'est de là qu'il apparaît chaque dimanche à midi pour la prière de l'Angélus. Une statue de saint Joseph, une icône de la Vierge à l'enfant et un chaton enjôleur en porcelaine sur la table, un vieux téléphone blanc, un sous-main usé et un porte-crayons sans âge sont les objets familiers qui entourent le Pape théologien.
C'est dans cette atmosphère universitaire qu'il lit, étudie, écrit bon nombre de ses discours et travaille ses dossiers. Le Pape délègue peu.
Son ancienne gouvernante, Ingrid Stampa, habituée à retranscrire son écriture fine et ses notes en allemand, ne l'a pas suivi dans sa nouvelle demeure. Elle est plus utile à la secrétairerie d'État, dans l'autre aile et loge dans une petite rue de la Cité du Vatican.

Cuisine plutôt italienne et pas trop salée
Sauf le mercredi, jour de l'audience générale où se pressent des milliers de fidèles, c'est à 11 heures que commence la vie publique de Benoît XVI.
Par un ascenseur privé, il gagne alors l'appartement officiel au deuxième étage. Il y reçoit à la suite chefs d'État, évêques et divers groupes, dont la liste a été rendue publique le matin même. Ses « ministres » les plus importants sont convoqués à heure et à jour fixes, mais le Pape se réserve le droit jusqu'au dernier moment d'accorder ou de refuser une audience. Les invités précédés d'huissiers, introduits par le préfet de la Maison pontificale, traversent l'enfilade des onze antichambres pour gagner la curie.
La cuisine est simple, plutôt italienne et pas trop salée. Le Pape suit un régime depuis une première alerte cardiaque, il y a quinze ans. Mais il a un faible pour les sucreries. Il aura ensuite un peu de temps pour se détendre en jouant du Mozart au piano (6). Il n'a pas été aisé de monter son vieux demi-queue au troisième étage.

Pas de chat dans les couloirs
Benoît XVI a fait effectuer des travaux dans cet appartement élégant et sévère aux grandes pièces tendues de toile claire et au sol de marbre. L'été dernier, plus d'une centaine d'ouvriers, peintres, tapissiers électriciens, plombiers, s'y sont affairés. L'infirmerie a été déménagée et modernisée, avec en particulier l'installation d'un cabinet dentaire (7). Carmela, Emanuela, Loredana et Cristina possèdent désormais chacune leur chambre (8). La cuisine (9) est flambant neuve. Fabriquée en Allemagne, c'est un cadeau d'un généreux donateur. Mais le mobilier est encore en grande partie celui de Jean-Paul II et surtout, malgré la légende et l'affection que le Pape leur porte, il n'y a pas de chat qui joue dans les couloirs...

A 16 h 30, une Merceries noire aux vitres teintées entre dans les cours médiévales du palais apostolique. Benoît XVI se rend dans les jardins du Vatican pour sa promenade quotidienne. Les gendarmes ont bouclé les alentours de la reproduction de la grotte de Lourdes. La voiture s'y arrête. Le Pape en descend avec son secrétaire. Généralement, ils se rendent jusqu'à l'héliport puis ils regagnent les appartements pontificaux. A 18 heures, il donne à nouveau audience à de hauts prélats de la curie et à leur suite.
Chaque jour, seul son« principal ministre », le cardinal secrétaire d'État du Saint-Siège depuis 15 ans, Angelo Sodano, passe devant le garde suisse en faction à l'entrée des appartements.
Il va s'entretenir des affaires de l'Église avec le SaintPère. Sa visite n'est pas inscrite à l'agenda officiel. Pas plus que celle de certains visiteurs que le Pape accepte de recevoir dans le plus grand secret. Le théologien contestataire Hans Kung ou Mgr Bernard Fellay, chef de file des intégristes, font partie de ces privilégiés. Ainsi, Benoît XVI peut parfois briser ses habitudes. Cet été, alors qu'il résidait dans son palais de Castel Gandolfo, il est descendu dîner au corps de garde des Suisses. La soirée fut animée par les chants et la musique de la Garde.
Il est maintenant 21 heures, une ombre passe discrètement la porte Sainte-Anne, l'entrée administrative du Vatican : Mgr Gaenswein s'accorde une discrète sortie en ville. Bientôt, la demi-heure sonne à Saint-Pierre. La lumière de la chambre pontificale s'éteint.

Hervé Yannou, correspondant du Figaro à Rome



[Modificato da beatrice.France 17/12/2005 17.33]

beatrice.France
00venerdì 30 dicembre 2005 18:50
Reportage dans le FIGARO MAGAZINE du 30/12
Visite dans les quartiers des soldats du Pape



Par Cyril Hofstein (texte), et Mélanie Frey (photos)

Rome s'endort.

Les dernières lumières qui brillaient encore aux fenêtres du Vatican viennent de s'éteindre et les longues galeries désertes du palais apostolique résonnent désormais des seuls pas lents des gardes suisses. Dehors, plus un bruit, sinon le murmure lointain des voitures qui longent les hautes murailles du plus petit Etat du monde.

Depuis bientôt cinq siècles, les hommes de la Garde suisse pontificale assurent jour et nuit la défense du Saint-Siège et la sécurité du pape. Au prix de leur propre vie, comme l'exige leur serment. Ils s'y sont engagés. Trois doigts levés, pour symboliser la sainte Trinité, la main gauche empoignant fermement leur drapeau, tous ont juré_ fidélité un 6 mai dans la cour Saint-Damase, en souvenir du sac de Rome par les troupes de l'empereur Charles Quint, le 6 mai 1527. Pour protéger le pape Clément VI, 147 Suisses y avaient trouvé la mort.

La création de la Garde remonte au 21 juin 1505, date d'un document signé par le pape Jules II, demandant à 200 mercenaires suisses de servir sous le drapeau des Etats pontificaux. Mais le corps, qui fêtera ses 500 ans le 22 janvier prochain, a été officiellement constitué en janvier 1506 après le recrutement de 150 soldats helvétiques, considérés comme les meilleurs de l'époque, pour le seul service de la papauté.

Aujourd'hui, 110 hommes perpétuent cette tradition au Vatican. Ils sont les derniers soldats personnels du pape.
Toutes les autres unités, telles la Garde noble ou la Garde palatine d'honneur, ayant été dissoutes par Paul VI.
On dit que c'est Michel-Ange qui dessina leur tenue. Mais c'est au commandant Jules Répond, officier de la Garde entre 1910 et 1921 et fasciné par la Renaissance italienne, que l'on doit leur uniforme actuel, aux couleurs des Médicis.

Pour rejoindre leurs rangs, les conditions sont draconiennes : il faut être citoyen suisse, célibataire, avoir entre 19 et 30 ans, mesurer au moins 1,74 mètre, être catholique romain, avoir une réputation « irréprochable »,et avoir fait son service militaire.
Jusqu'à ce jour, la Garde a toujours exclu la possibilité de recruter des femmes.
Les hallebardiers sont engagés par contrat pour une durée minimale de deux ans. Ils deviennent ainsi citoyens du
Vatican, titre qui leur est retiré lorsqu'ils démissionnent. Ils touchent un salaire mensuel de 1200 euros net, mais ne payent ni loyer ni impôts. II leur est interdit de dormir hors du Vatican,où ils sont logés dans des dortoirs.

Hallebardes et fusils d'assaut

Lorsqu'ils sont en service d'honneur, les gardes portent des pourpoints jaunes à bandes rouges et bleues, des hauts-dechausses assortis, un morion (casque léger aux bords relevés) aux armes de la famille della Rovere, une imposante cuirasse, la hallebarde ou l'épée. En revanche, l'uniforme usuel est entièrement bleu. « Mais nous sommes avant tout des soldats, rappelle François Perroset, 23 ans, un garde originaire de Neuchâtel. II ne faut pas se fier aux apparences. Au maniement de l'antique hallebarde s'ajoute aussi le pistolet automatique et le FAS-40, le fusil d'assaut de l'armée suisse et la pratique de sports de combat. »

Les sous-officiers supérieurs et les officiers suivent une formation aux techniques de protection rapprochée auprès des spécialistes suisses de la sécurité et des experts du ministère italien de l'Intérieur et accompagnent, en civil et armés, chacun des déplacements du pape.

Derrière l'apparat, l'efficacité.

Toutefois, la Garde n'assure pas seule l'ensemble de la sûreté du Vatican et du souverain pontife. Elle doit cohabiter avec le corps des gendarmes, composé de 130 hommes des services spéciaux de I'Etat italien, chargés également de la sécurité du pape. Or, selon la presse italienne, la rivalité entre les deux corps génère « un manque de coordination » et « pourrait nuire à la sécurité même du pape, notamment face à la nouvelle menace du terrorisme islamiste ».
Des affirmations démenties par l'actuel commandant des gardes suisses, le colonel Elmar Theodor Mâder, qui revendique un rôle « primordial » pour ses hommes dans la sécurité rapprochée de Benoît XVI et une présence accrue des Gardes suisses au côté du pape lors de ses déplacements. Il souhaite par ailleurs que ses troupes suivent « une formation spéciale antiterroriste » identique à celle des gendarmes du Vatican.

Reste que la Garde a connu ces dernières années un problème de recrutement et une affaire dont elle se serait bien passée. Il y a près de sept ans, un drame interne, dont les ressorts sont restés mystérieux, a profondément marqué son histoire. Le 4 mai 1998, dans un accès de folie, le caporal Cédric Tomay a tué le commandant Aloïs Estermann et son épouse, avant de retourner l'arme contre lui, selon l'enquête officielle du Vatican. Mais cette version est contestée par la famille du jeune garde qui a demandé l'ouverture d'une enquête à Berne. Tout ou presque a été dit sur cette tragédie, jusqu'à l'implication du commandant Estermann dans la Stasi, l'ancienne police secrète de l'Allemagne de l'Est, sans qu'aucune hypothèse ne soit totalement écartée.

Aujourd'hui peu d'hommes - un sur cinq - renouvellent leur contrat et le corps a souffert d'un manque d'intérêt croissant de la part des jeunes Suisses.
De fait, leur quotidien n'est pas aussi chatoyant que leur uniforme. La surveillance pure et simple des accès au Vatican constitue environ 80 de leur activité, tandis que la semaine est ponctuée par des inspections, des marches, des exercices de tir... Peu de loisirs. La tension, aussi, est lourde.
« Le service est difficile pour ces jeunes gens, explique le cardinal Georges-Marie Cottier, théologien de la maison pontificale et suisse d'origine. Il faut le comprendre: la défense du pape est très exigeante et leur responsabilité est immense. D'autant plus que beaucoup effectuent aussi un service spirituel. Pour eux, c'est aussi un engagement religieux. Ces hommes sont vraiment les soldats du Saint Père, dans tous les sens du terme. »

Les quartiers des 110 hommes de la Garde suisse sont situés juste sous les fenêtres des appartements privés
du Saint-Père.
A cet endroit, une chapelle a été dédiée aux 147 Suisses qui sont morts, le 6 mai 1527, pour protéger le pape Clément VI, assiégé par les troupes de Charles Quint.















sylvie.france
00giovedì 19 gennaio 2006 22:56
sorry
[SM=g27813]

[Modificato da sylvie.france 20/01/2006 0.58]



*******************
[SM=g27832] [SM=g27827]: on se calme tout est réparé ; c'est vrai qu'il y a tellement de choses intéressantes à lire ici ... [SM=x40790] [SM=x40792]

[Modificato da sylvie.france 20/01/2006 14.11]

TERESA BENEDETTA
00giovedì 19 gennaio 2006 23:12
Sylvie, pardon, ma c'est le meme article publie au Figaro du 17 decembre 2005 (voir au-dessus) par M. Yannou lui-meme...Un journaliste anglophone a meme traduit l'article et l'employe comme si les "faits" etaient par lui-meme recherches! J'ai vu dans la section anglophone du RFC hier, et je m'ai dit, ma pourquoi connais-je deja tout ca? - Et alors, je me suis rendu compte qu'il s'agit d'un plagiarisme virtuel!
beatrice.France
00venerdì 20 gennaio 2006 08:08
Re:

Scritto da: TERESA BENEDETTA 19/01/2006 23.12
Sylvie, pardon, ma c'est le meme article publie au Figaro du 17 decembre 2005 (voir au-dessus) par M. Yannou lui-meme...Un journaliste anglophone a meme traduit l'article et l'employe comme si les "faits" etaient par lui-meme recherches! J'ai vu dans la section anglophone du RFC hier, et je m'ai dit, ma pourquoi connais-je deja tout ca? - Et alors, je me suis rendu compte qu'il s'agit d'un plagiarisme virtuel!



C'est vrai qu'à force de voir des articles qui racontent TOUS à peu près la même chose, on finit par oublier où on a lu quoi...
Comme les journalistes eux-mêmes passent leur temps à se recopier, nous sommes bien excusables de notre côté de faire du copier-collé, et parfois d'oublier ce qu'on a déjà posté.

Teresa, ne vaudrait-il pas mieux mettre ce genre de messages sur le FFZ mail?

[Modificato da beatrice.France 20/01/2006 9.06]

sylvie.france
00lunedì 23 gennaio 2006 02:11
06 MAI 2005 : prestation de serment des nouveaux gardes






www.kipa-apic.ch/meldungen/sep_show_fr.php?id=2598

150 Suisses partent en plein hiver pour Rome

Dans une lettre datée du 21 juin 1505, et adressée à la Diète fédérale, le pape Jules II confiait au "camérier de Notre famille et commensal permanent de la table papale" Pierre de Hertenstein la "mission d'engager à solde dans votre pays et en Notre nom deux cents fantassins".
Il voulait leur confier "la garde de Notre palais".
Le recrutement débuta en octobre 1506, principalement dans les cantons de Lucerne et Zurich.
Les 150 soldats enrôlés partent quelques mois plus tard pour Rome en plein hiver.

Ils feront leur entrée à Rome le 22 janvier 1506, date considérée comme celle de la constitution de la Garde suisse pontificale. Le corps connut un épisode tragique le 6 mai 1527 lors du "sac de Rome". 147 Suisses sont morts en protégeant le pape Clément VII. Depuis, le 6 mai est la journée de prestation de serment des nouveaux gardes. JB

beatrice.France
00lunedì 23 gennaio 2006 09:34
La video de TF1
Sur le 500ème anniversaire de la création du corps des gardes suisses, beau reportage de TF1 au JT du 22 Janvier:

A voir ICI
(2mn, 7 MO)

[Modificato da beatrice.France 23/01/2006 9.35]

sylvie.france
00lunedì 23 gennaio 2006 18:17
Formidable, ce reportage de TF1 ; merci à Béatrice de nous l'offrir.

La veille il y en avait un où j'ai cru reconnaitre le beau Renato.
videos.tf1.fr/video/news/lesjt/?trk=1&e=36 JT 20 h du 21 01 2006 "Présentation de l'ordre des gardes suisses pontificaux"
Grâce à lui, un garde serait devenu prêtre.

______________________________________________________________



www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=304247

un très mignon petit compte-rendu par nos amis du pays des cèdres ......
une pensée personnelle pour eux , qu'ils connaissent enfin le calme et la paix

Sylvie

---------------------------------------
L'Orient-Le Jour Le quotidien libanais d'expression française
Lundi 23 Janvier 2006 | 5:00 | Beyrouth

Religion - La minuscule armée du pape est composée de 110 hommes à la réputation « irréprochable »
Le Vatican célèbre les 500 ans de la garde suisse

Une messe a été célébrée hier dans la chapelle Sixtine du Vatican pour commémorer l’arrivée à Rome il y a cinq siècles des premiers gardes suisses, qui composent depuis l’armée du pape.

Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal italien Angelo Sodano, a présidé une messe ponctuée de nombreux chants repris par un chœur de gardes suisses resplendissants dans leur uniforme de cérémonie de velours rouge, bleu, jaune, et débarrassés pour l’occasion de leur encombrant casque à plume.

Devant eux, le premier rang était occupé par des commandants de la garde, dont les colonels Elmar Maeder et Jean-Daniel Pitteloud. Certaines familles avaient également fait le déplacement et quelques personnes avaient revêtu des tenues traditionnelles suisses.
Engoncés dans leur collerette blanche à soufflets, sous les décors superbes du plafond de la chapelle Sixtine illuminés par un soleil radieux, les anges gardiens du pape ont écouté cérémonieusement le cardinal italien rendre hommage à leur armée « en ce jour de fête ».

« Un jour comme celui-là, le 22 janvier 1506, les premiers 150 gardes suisses entraient dans la Cité éternelle sous leur glorieuse bannière, et débutait ainsi la longue série des jeunes hommes forts et généreux venus défendre la chaire de saint Pierre », a dit Angelo Sodano, paré d’une mitre d’or.

À la fin de la célébration, au son de trompettes, les gardes suisses ont entonné leur hymne traditionnel. Recoiffés de leur casque à plume rouge et leur hallebarde à la main, 70 d’entre eux se sont ensuite rendus sur la place Saint-Pierre où ils ont été bénis par le pape au terme de sa prière dominicale de l’Angélus.

Benoît XVI a « remercié » les gardes « pour leur fidélité à l’Église », en français et en italien, à l’issue d’un Angélus consacré à l’œcuménisme et à la semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 18 au 25 janvier. La messe de célébration des 500 ans de la garde suisse ouvre une série de festivités consacrées au jubilé.

Le 7 avril, un groupe de vétérans partis de Suisse entamera une « marche vers Rome » de quatre semaines sur les chemins empruntés par leurs devanciers, et le 6 mai, à l’occasion de la traditionnelle prestation de serment des recrues de l’année, Benoît XVI célébrera lui-même la messe en l’honneur de sa garde personnelle.

La minuscule armée du pape est composée de 110 hommes, tous citoyens suisses, bons catholiques, contraints au célibat (sauf les officiers) et d’une réputation devant être « irréprochable ».

Les gardes suisses sont chargés de la protection rapprochée du pape, tandis que la gendarmerie pontificale, composée d’Italiens, veille à la sécurité du petit État du Vatican.
sylvie.france
00lunedì 23 gennaio 2006 23:06

www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-733637,0.html
pour en apprendre un peu plus sur cette merveilleuse garde suisse



Reportage
Les Suisses du pape
LE MONDE | 23.01.06 | 14h11 • Mis à jour le 23.01.06 | 17h37



C'est la plus vieille armée du monde, la plus petite et la plus... photogénique.

La garde suisse veille sur la sécurité du pape depuis cinq cents ans, et rien ne semble avoir changé depuis ce 22 janvier 1506, lorsque 150 mercenaires helvétiques, appelés à la rescousse par le pape Jules II, firent leur entrée au Vatican par la porte du Peuple. Cela tient sans doute à cet uniforme incomparable, qui n'a subi que d'infimes retouches depuis sa création. La légende veut qu'il ait été dessiné par Michel-Ange en personne, tandis que des historiens d'art y voient plutôt la patte de Raphaël.
Peu importe aux touristes de la place Saint-Pierre qui mitraillent à feu continu ces hallebardiers d'un autre âge, symboles bariolés de la pompe vaticane.

Le bleu et le jaune de l'habit sont les couleurs de la famille Della Rovere, à laquelle appartenait Jules II. Son successeur, Léon X, un Médicis, y ajouta le rouge.
Le fameux casque à deux pointes (morione), surmonté d'un plumet coloré, est coiffé pour les manifestations officielles, messes, audiences, etc., c'est-à-dire quotidiennement ou presque. Le cou engoncé dans une fraise d'un blanc immaculé, le "suisse" se fige encore un peu plus lorsqu'il enfile sa cuirasse.
L'uniforme complet, un puzzle de 154 pièces, n'est requis que pour les grandes occasions, comme le 6 mai de chaque année, lors de la prestation de serment des nouvelles recrues.
Pour le service de tous les jours, l'uniforme de tissu bleu et le béret alpin constituent une tenue plus sobre et confortable, mais non moins "rétro". Comme l'apparat vestimentaire, la mission n'a pas varié en 500 ans.

La formule du serment que prête chaque soldat est comme gravée dans le marbre :
"Je jure de servir fidèlement, loyalement et de bonne foi le souverain pontife régnant et ses légitimes successeurs, de me dévouer pour eux de toutes mes forces, sacrifiant, si nécessaire, ma vie pour leur défense."

Le 6 mai 1527, lors du sac de Rome par les lansquenets allemands, 147 des 189 gardes suisses alors en service perdirent la vie pour protéger Clément VII et le mettre en sûreté au château Saint-Ange.
Tous les épisodes pendant lesquels il fallut défendre la papauté les armes à la main ne sont pas aussi glorieux.

Ainsi, la garde suisse conserve un souvenir cuisant de l'attentat contre Jean Paul II, le 13 mai 1981, sur la place Saint-Pierre.
Ce jour-là, elle a failli dans sa mission, à cause du poids de la tradition et du protocole. Certes, depuis Jean XXIII, les "suisses" n'étaient plus contraints de tomber à genoux à chaque apparition du pape. Mais l'étiquette leur commandait encore de ne jamais tourner le dos au Saint-Père.
Une politesse incompatible avec la sécurité.
"C'est pour cela que l'on n'a rien vu venir, regrette Bernard Moret, garde suisse de 1979 à 1999.

Si nous avions fait face à la foule, nous aurions sans doute remarqué Ali Agça et empêché qu'il tire." Cet échec a marqué une première vague de modernisation de la petite armée : recrutement et formation ont été améliorés pour mieux faire face aux nouveaux dangers terroristes.
Dans la plus grande discrétion, la troupe s'entraîne au maniement des armes et aux techniques de protection rapprochée comme n'importe quel corps d'élite.

Au poste de garde de la porte Sainte-Anne (l'entrée de service du Vatican), une série de fanions orne le mur, derrière le guichet d'accueil. Ce sont les couleurs des cantons suisses qui comptent un ou plusieurs gardes sur les 110 membres de l'effectif. En face, d'autres fanions — plus nombreux — appartiennent aux cantons non représentés.
De tout temps, les cantons francophones ont donné moins de gardes que les germanophones, influence calviniste oblige. La première des conditions pour postuler est en effet d'appartenir à la foi catholique.

"La motivation religieuse a été très forte dans mon choix, se souvient Bernard Moret.
J'étais enfant de choeur jusqu'à l'âge de 20 ans dans mon Jura natal, j'en ai parlé à mon curé, qui m'a aidé." Quelques lettres de recommandation suffisaient. Aujourd'hui, il faut suivre un cursus de sélection sophistiqué, faire une formation, et même passer des tests psychologiques.
Ces derniers ont été introduits après la "tragédie".
Ainsi appelle-t-on au Vatican le drame du 4 mai 1998, survenu dans l'appartement du commandant Aloïs Estermann. Nommé depuis quelques heures seulement, cet homme de 44 ans devait être officiellement intronisé chef de la garde le surlendemain. Vers 21 heures, il était retrouvé mort, tué d'une balle de pistolet, ainsi que sa femme, Gladys Meza Romero, 48 ans, et le vice-caporal Cédric Tornay, 23 ans. L'énigme de ce huis clos mortel à trois continue de susciter des interrogations.
L'enquête a officiellement conclu à "un coup de folie" du jeune garde, qui aurait tué le couple avant de se suicider avec son arme de service.
La famille Tornay n'accepte toujours pas cette version, ses avocats pointant régulièrement les incohérences et les zones d'ombre du dossier.
A l'époque, la presse avait évoqué les pistes les plus diverses, comme un dépit amoureux homosexuel ou une machination des services secrets est-allemands.
Plus prosaïquement, de nombreux témoignages firent état de relations tendues au sein de la "petite Suisse". Certains ont craint que la garde ne survive pas au scandale. Dès les cérémonies du 6 mai pourtant, le secrétaire d'Etat, Angelo Sodano, écartait l'hypothèse d'une dissolution :
"Les nuages d'un jour ne peuvent obscurcir un ciel de cinq cents ans." Appelé au lendemain de la "tragédie" par Mgr Sodano, Elmar Mäder a reçu une mission claire, d'abord comme adjoint, puis comme commandant : rénover, nettoyer. Preuve qu'il y avait un malaise chez les "soldats du pape".
"Depuis que je suis à la tête de la garde, en 2002, je peux dire que j'ai créé un bon rapport avec tous, des hallebardiers jusqu'à mes seconds, s'est-il réjoui récemment dans la presse italienne. Avant, il y avait un rapport fortement hiérarchique ; Estermann ne tutoyait personne, même pas ses officiers."

Après quelques années de difficultés pour le recrutement, la garde a retrouvé son attrait.

Pour postuler, il faut être citoyen suisse de sexe masculin, avoir de 19 à 30 ans, mesurer au moins 1,74 mètre, être diplomé et "avoir une réputation irréprochable". Il faut surtout être à jour de ses obligations militaires, car la Confédération helvétique interdit tout service à l'étranger. Le contrat est de deux ans.

Les anciens gardes — l'association compte plus de 900 membres — reconnaissent que cette expérience au service du pape est un atout supplémentaire sur un curriculum vitae, au moment du retour à la vie civile.
Beaucoup trouvent du travail dans la police ou les douanes ; certains lâchent l'uniforme pour la soutane.
Mais il est possible aussi de faire carrière dans la garde suisse.
Si l'admission est réservée aux célibataires, on peut se marier à partir du grade de caporal.

Le commandant Mäder, 40 ans, était titulaire d'une société de gestion fiduciaire avant de répondre à l'appel du cardinal Sodano. Avec sa femme, ses deux garçons et sa fille, il s'est installé dans "le quartier suisse" : trois bâtiments et une chapelle autour d'une cour qui résonne de cris d'enfants.
Certains officiers sont logés ailleurs dans la cité du Vatican, quelques-uns même à l'extérieur.

Pour les simples gardes, c'est la vie de caserne, avec extinction des feux à minuit.
"Les gars sont à deux par chambre, explique l'ex-garde Bernard Moret.
Mais elles sont bien agencées, avec une mezzanine.
Il y a plus d'intimité qu'avant."
Caserne n'est pas couvent : les jeunes Suisses ont leurs habitudes dans les trattorias et les bars du Borgo Pio.

La plupart se marient avec des Italiennes rencontrées dans le quartier, ou pendant les tours de garde à la porte Sainte-Anne.
Marcel Riedi, 30 ans, dont dix ans de garde suisse, a rencontré son épouse, d'origine polonaise, sur la place Saint-Pierre, pendant le jubilé de l'an 2000.
Sa fierté, raconte-t-il souvent, est d'avoir été marié par Mgr Joseph Ratzinger, le 3 mai 2004, dans la petite église Stéphane-des-Abysses, au coeur du Vatican.

Ainsi va la vie quotidienne de cette drôle d'armée, rassérénée par les méthodes simples du commandant Elmar Mäder, un officier supérieur d'extraction modeste, né dans une famille nombreuse du canton de Saint-Gall, alors que la direction de la garde suisse a longtemps été réservée à d'aristocratiques dynasties : celle des Pfyffer von Altishofen a donné 11 commandants sur les 34 qui se sont succédé en un demi-millénaire.

Mais après avoir redressé l'image de la garde, Elmar Mäder a d'autres ambitions :
il espère reconquérir un peu du terrain perdu, ces dernières décennies, sur la gendarmerie vaticane (130 hommes).
Rebaptisée corps de vigilance par une réforme de Paul VI en 1970, elle fait un travail de police alors que les gardes suisses n'ont pas le pouvoir d'arrêter quelqu'un.
Benoît XVI, qui a salué la "petite armée aux grands idéaux", accédera-t-il au souhait du commandant Mäder d'étoffer ses effectifs pour mieux assurer la fonction de garde du corps, notamment pendant les déplacements ?
Ce qui inquiète le plus les spécialistes de la sécurité, c'est le manque de coordination entre les "suisses", la gendarmerie, et aussi les inspecteurs de la police nationale italienne qui contribuent à la surveillance de la place Saint-Pierre.
Le "Comité pour la sécurité", l'organisme censé favoriser la coopération et l'échange d'informations entre les corps armés pontificaux, ne se réunit plus que deux ou trois fois par an.
Un état de fait que vient de dénoncer dans la presse un ancien responsable de la sécurité auprès de Vatican. Inutile de compter sur la garde suisse pour prolonger la polémique sur une éventuelle guerre des polices au Vatican. Elle a un point commun avec toutes les armées du monde : c'est une grande muette.

Jean-Jacques Bozonnet
Article paru dans l'édition du 24.01.06







sylvie.france
00giovedì 9 febbraio 2006 19:10
15 février 2006
Date à retenir :



programme de "telestar"

[Modificato da sylvie.france 09/02/2006 19.11]

sylvie.france
00mercoledì 22 febbraio 2006 02:09
ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE DON LUIGI GIUSSANI




Je ne connaissais pas du tout ce grand homme .

Frappée par l'insistance avec laquelle on en parlait sur telepace, j'ai regardé :


14:55 In diretta dalla Basilica della Santissima Annunziata - Firenze: Solenni Funerali di don DIVO BARSOTTI fondatore della Comunità dei Figli di Dio Superbe messe très impressionnante !


mercredi 22 , toujours sur telepace :
19:00 In diretta dalla Basilica di Santa Maria Maggiore: Concelebrazione Eucaristica in occasione del 1° anniversario della morte di don Luigi Giussani e nel 24° anniversario del riconoscimento pontificio della Fraternità di Comunione e Liberazione., Presiede il Card. Camillo Ruini



Après quelques recherches voici d'intéressants articles pour qui désire mieux le connaître.

Précision : l’homélie en 2005, fut prononcée par :

le cardinal Ratzinger

Elle se trouve sur le site du vatican, mais j'en ai copiée une autre version, un peu plus bas

____________________________________________


CITE DU VATICAN, 21 FEV 2006 (VIS). Aujourd'hui est publiée la lettre du Pape à l'Abbé Julían Carrón, successeur de Mgr.Luigi Giussani, le fondateur du mouvement Comunione e Liberazione, à la veille du premier anniversaire de sa mort.

Le Saint-Père y évoque don Giussani, "père et maître de tant de jeunes auxquels il a indiqué le Christ comme centre de leur vie", remerciant Dieu du "don de ce prêtre si zélé, attentif à l'homme car aimant le Christ".

"Je me souviens avec émotion -écrit encore Benoît XVI- de ses funérailles solennelles en la cathédrale de Milan, où j'ai pu constater une fois de plus l'attachement qu'il avait su susciter autour de sa personne par son enseignement et son œuvre apostolique".

"Comme je le rappelais en cette occasion, Don Giussani frappait avant tout par sa "solide fidélité au Christ et son effort continu pour transmettre les richesses du message évangélique dans tous les contextes sociaux".

Le Pape demande enfin à tous les enfants spirituels de Don Giussani de suivre "son enseignement en demeurant en communion avec les évêques et les autres réalités ecclésiales. En cela soyez assurés de ma prière -a dit le Saint-Père- en demandant au Seigneur que CL puisse poursuivre son service de la cause évangélique dans la joie, de poursuivre l'œuvre de son vénérable fondateur".

BXVI-LETTRE/DON GIUSSANI/CARRON VIS 060221 (230)


________________________________________________________________

www.generation-benoit16.com/article100,100.html


"Le cœur fixé sur Jésus-Christ", l’hommage du cardinal Ratzinger à Don Giussani

13 juin 2005 - par Joseph Ratzinger

Quarante mille personnes, dont le président du Conseil de la République italienne, Silvio Berlusconi, ont assisté aux funérailles de Mgr Luigi Giussani, le 24 février à Milan. En hommage au fondateur de Communion et Libération, et par amitié pour les membres du Mouvement aujourd’hui dans le deuil, nous publions l’homélie prononcée à cette occasion par le cardinal Ratzinger.
Don Guissani a su montrer que c’est dans la rencontre avec Jésus-Christ que le chrétien sert l’humanité.

" CHERS FRERES dans l’épiscopat et dans le sacerdoce, "en voyant Jésus, les disciples se réjouirent". Ces paroles de l’Évangile que nous venons de lire nous montrent le centre de la personnalité et de la vie de notre cher don Giussani.

Don Giussani avait grandi dans une maison - comme il le dit - pauvre en pain, mais riche en musique et c’est comme cela que, depuis le début, il était touché, et même blessé, par le désir de beauté et qu’il ne se contentait pas d’une quelconque beauté, d’une beauté banale : il cherchait la Beauté même, la Beauté infinie, et c’est comme cela qu’il a trouvé Jésus-Christ, en Jésus-Christ la vraie beauté, le chemin de la vie, la vraie joie.

Déjà dans sa jeunesse, il avait créé avec d’autres jeunes une communauté qui s’appelait Studium Christi ; leur programme fut de ne parler de rien d’autre que de Jésus-Christ, parce que tout le reste apparaissait comme une perte de temps. Naturellement, il a su ensuite dépasser cette unilatéralité, mais il en a toujours conservé la substance - seul Jésus-Christ donne sens à tout dans notre vie - et il a toujours tenu le regard de sa vie et de son cœur fixé sur Jésus-Christ.
De cette manière, il a compris que le christianisme n’est pas un système intellectuel, un paquet de dogmes, un moralisme, mais que le christianisme est une rencontre, une histoire d’amour, un événement.

Cet amour de Jésus-Christ, cette histoire d’amour qui est toute sa vie, n’avait cependant rien à voir avec un quelconque enthousiasme léger, un quelconque romantisme vague ; réellement, en voyant Jésus-Christ, il a su que rencontrer Jésus-Christ veut dire suivre Jésus-Christ, que cette rencontre est une route, un chemin qui traverse - comme nous l’avons lu dans le psaume - même la "vallée obscure".
Et dans l’Évangile, dans le second Évangile, nous avons précisément entendu la dernière ombre de la souffrance de Jésus-Christ, de l’apparente absence de Dieu, de l’éclipse du Soleil du monde.
Il savait que suivre, c’est traverser une "vallée obscure", cela veut dire aller sur le chemin de la croix, et cependant vivre dans la vraie joie.

Pourquoi est-ce ainsi ? Le Seigneur lui-même a traduit ce mystère de la croix, qui en réalité est le mystère de l’amour, avec une formule où s’exprime toute la réalité de notre vie. Le Seigneur dit :
"Qui cherche sa vie, veut avoir sa vie pour lui, la perdra, et celui qui perd sa vie la trouvera."

Réellement, don Giussani ne voulait pas que sa vie fut pour lui, mais il a donné sa vie, et c’est précisément comme cela qu’il a trouvé la vie, non seulement pour lui, mais pour beaucoup d’autres.
Il a réalisé ce que nous avons entendu dans le premier Évangile : il ne voulait pas être un maître, il voulait servir, il était un fidèle serviteur de l’Évangile, il a distribué toute la richesse de son cœur, il a distribué la richesse divine de l’Évangile de laquelle il était pénétré et, en servant de cette manière, en donnant sa vie, celle-ci a porté de riches fruits comme nous le voyons maintenant, il est devenu le père d’un grand nombre et, ayant guidé les personnes non vers lui-même, mais vers Jésus-Christ, il a vraiment gagné les cœurs, il a aidé à améliorer le monde, à ouvrir les portes du monde pour le ciel.

Il a su déchiffrer les signes des temps

Cette centralité de Jésus-Christ dans sa vie lui a aussi donné le don du discernement, le don de déchiffrer de manière vraie les signes des temps en un temps difficile, plein de tentations et d’erreurs, comme nous le savons.
Pensons à 1968 et aux années qui ont suivi, lorsqu’un premier groupe se rendit au Brésil et fut confronté à cette extrême pauvreté, à cette misère.
Que faire ? Comment répondre ? Et la tentation fut grande de dire : "Maintenant, nous devons, pour le moment, laisser Jésus-Christ de côté, laisser Dieu de côté, parce qu’il y a des urgences plus pressantes, nous devons d’abord commencer à changer les structures, les choses extérieures, nous devons d’abord améliorer la terre, puis nous pourrons aussi retrouver le ciel." C’était la grande tentation de ce moment-là, de transformer le christianisme en un moralisme, le moralisme en une politique, de remplacer le croire par le faire. Pourquoi, qu’importe croire ? On peut dire : en ce moment, il faut faire quelque chose.
Et cependant, de ce fait, en remplaçant la foi par le moralisme, le croire par le faire, on tombe dans les particularismes, on perd surtout les critères et les orientations, et à la fin, on ne construit pas, on divise.

Monseigneur Giussani, avec sa foi imperturbable et immanquable, a su que, dans cette situation aussi, Jésus-Christ, la rencontre avec Jésus-Christ, demeure centrale, parce que celui qui ne donne pas Dieu donne trop peu et celui qui ne donne pas Dieu, celui qui ne fait pas trouver Dieu dans le visage de Jésus-Christ, ne construit pas mais détruit, parce qu’il fait se perdre l’action humaine dans des dogmatismes idéologiques et faux, comme nous l’avons très bien vu.

Monseigneur Giussani a conservé la centralité de Jésus-Christ et c’est précisément ainsi qu’il a aidé, avec les œuvres sociales, avec le service nécessaire, l’humanité en ce monde difficile où la responsabilité des chrétiens envers les pauvres dans le monde est très grande et urgente.

Celui qui croit doit aussi traverser - nous l’avons dit - la "vallée obscure", les vallées obscures du discernement et, de ce fait, également celle des adversités, des oppositions, des objections idéologiques qui peuvent aller jusqu’aux menaces d’éliminer physiquement les siens pour se libérer de cette autre voix qui ne se contente pas de faire, mais porte un message plus grand, et ainsi une lumière plus grande.

“CL”, une nouveauté dans le mystère de l’Église

Mgr Giussani, dans la force de la foi, a traversé imperturbablement ces vallées obscures et, naturellement, de par la nouveauté qu’il apportait avec lui, a aussi rencontré des difficultés quant à sa situation à l’intérieur même de l’Église. Si le Saint-Esprit, selon les besoins des temps, crée la nouveauté qui, en réalité, est le retour aux origines, il est toujours difficile de s’orienter et de trouver l’ensemble pacifique de la grande communion de l’Église universelle. L’amour de don Giussani pour Jésus-Christ était aussi l’amour pour l’Église, et ainsi, il est toujours resté fidèle serviteur, fidèle au Saint Père, fidèle à ses évêques.

Avec ses fondations, il a aussi interprété de nouveau le mystère de l’Église.

1/ Communion et Libération nous fait tout de suite penser à cette découverte propre à l’époque moderne qu’est la liberté et nous fait également penser aux paroles de saint Augustin : "Ubi fides ubi libertas" ("Là où est la foi, là est la liberté", NDT).
Le cardinal Biffi a attiré notre attention sur la quasi coïncidence de cette expression de saint Augustin avec la fondation de Communion et Libération. Soulignant ainsi la liberté comme don propre de la foi, il nous a aussi dit que la liberté, pour être une véritable liberté humaine, une liberté dans la vérité, a besoin de la communion. Une liberté isolée, une liberté seulement pour soi, serait un mensonge et devrait détruire la communion humaine. Pour être vraie, et donc aussi pour être efficace, la liberté a besoin de la communion, et non d’une quelconque communion mais, en dernière analyse, de la communion avec la vérité même, avec l’amour même, avec Jésus-Christ, avec le Dieu trinitaire.
C’est comme cela que l’on construit une communauté qui crée une liberté et donne de la joie.

2/ L’autre fondation, les Memores Domini, nous fait de nouveau penser au deuxième Évangile d’aujourd’hui : la mémoire que le Seigneur nous a donnée dans la sainte Eucharistie, mémoire qui n’est pas un simple souvenir du passé, mais une mémoire qui crée un présent, une mémoire dans laquelle Lui-même se donne dans nos mains et dans nos cœurs et ainsi nous fait vivre.

Traverser des vallées obscures

Au cours de la dernière étape de sa vie, don Giussani a du traverser la vallée obscure de la maladie, de l’infirmité, de la souffrance, mais là encore son regard était fixé sur Jésus ; ainsi, il demeura vrai dans toute sa souffrance, en voyant Jésus, il pouvait se réjouir, la joie du Ressuscité était présente, parce que même dans la passion c’est le Ressuscité qui nous donne la vraie lumière et la joie, et il savait que - comme le dit le psaume - même en traversant cette vallée "je ne crains aucun mal car Tu es avec moi... et j’habiterai la maison du Père".
C’était sa grande force : savoir que "Tu es avec moi".

Mes chers fidèles, chers jeunes surtout, prenons ce message à cœur, ne perdons pas Jésus-Christ de vue et n’oublions pas que, sans Dieu, on ne construit rien de bien et que Dieu reste énigmatique s’il n’est pas reconnu dans le visage de Jésus-Christ.

Maintenant, votre cher ami don Giussani est arrivé dans l’autre monde et nous sommes convaincus que la porte de la maison du Père s’est ouverte, nous sommes convaincus que maintenant cette parole se réalise pleinement :
"en voyant Jésus, ils se réjouirent", il se réjouit avec une joie que personne ne lui enlève. Aujourd’hui, nous voulons remercier le Seigneur pour le grand don de ce prêtre, de ce fidèle serviteur de l’Évangile, de ce père. Nous confions son âme à la bonté de son et notre Seigneur.

À cette heure, nous voulons aussi prier particulièrement pour la santé de notre Saint Père, hospitalisé de nouveau, avec la confiance que le Seigneur l’accompagne et lui donne force et santé. Et prions afin que le Seigneur nous éclaire, nous donne la foi qui construit le monde, la foi qui nous fait trouver le chemin de la vie, la vraie joie. Amen. "

Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi
(c) Generation-Benoit XVI.com Source : "Décryptage", www.libertepolitique.com

________________________________________________________________

www.christicity.com/article.php3?id_article=1605
"Communion et Libération" en deuil : décès de Mgr Luigi Giussani
Le 24 février 2005 par ChristiCity

Mgr Luigi Giussani, fondateur en italie du mouvement Communion et Libération, est décédé le 22 février, en la fête de la Chaire de Saint Pierre.

Don Giussani a consacré toutes sa passion et son humanité à aimer et faire aimer le Christ, en rendant la radicalité du message évangélique audible aux oreilles contemporaines, dans un enseignement inspiré à l’école de Jean-Paul II et de la tradition de l’Eglise.

C’est en effet une grande figure de l’Eglise du XXe siècle qui vient de rejoindre la maison du Père. Je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de trois livres phares à consommer sans aucune modération et qui constituent le "parcours" surlequel réflechissent des milliers de personnes à travers le monde, mais qui bien injustement trouve peu d’écho en France.

Le sens religieux (Editions du Cerf) : Universel et apprécié par de nombreuses personnalités chrétienes ou non ; ce livre refait le chemin à travers l’histoire de la litérature contemporaine du désire fondamenbtale inscrit au coeur de tout homme, en cherchant à comprendre les éléments philosophiques qui nous ont peu à peu éloigné d’une compréhension du message chrétien. Excellent outil, accessible à tous !!!
Le défi de la foi chrétienne (Editions Fayard) : Titre originel : "à l’origine de la prétention chrétienne" colle mieux au contenu, il remonte aux premieres heures du christianisme, au temps ou un homme nommé Jésus a dit : "Je suis le Chemin la Vérité, la Vie."

Pourquoi l’Eglise ? (Editions Fayard) : Le meilleur des trois, indispensable. Explique et commente ce déploiement de la présence de Jésus dans l’histoire qui se fait par l’Eglise.

Quelques citations :

"Nazareth : une présence totalement humaine dans laquelle Dieu est là."

"Le salut signifie que Dieu vous aime à un point tel qu’il se sert même de notre misère la plus grande pour donner un sens au tout."

"Ce qui a scandalisé les pharisiens scandalise les intellectuels de tous temps : le Dieu incarné, identifié comme présence dans le temps et dans l’espace, non comme un concept métaphisique."

"Rien n’est imposé à l’homme nouveau régénéré par le Christ, mais tout ce qu’il fait, il le fait pour adhérer à l’unique réalité qui est celle du Christ."

"L’Eglise est l’univer rejoint, recré et possédé par le Christ à travers son Esprit."

"Saint Ambroise disait : “Le Saint n’est pas celui qui est coupable d’aucun péché, mais celui qui essaye de ne jamais tomber." Ce n’est donc pas le pécheur qui fait réellement preuve d’immoralité mais celui qui, n’ayant pour le Christ aucune pensée, aucun amour, n’aspire à rien d’autre qu’à lui-même. N’est pas éloigné de l’ascèse chrétienne celui qui pèche, mais celui qui oublie le Christ. La racine de l’immortalité est dans le fait de ne opas s’acheminer vers quelqu’un, de rester figé en soi-même, alors que l’être humain est potentiellement la créature la plus mobile du monde”."

Denis C.
sylvie.france
00martedì 28 febbraio 2006 00:05
Les « anges gardiens » du pape
suite à cette émission, ce soir, sur TELEPACE :
21:40 rubrica: AGORAZEIN : Glauco Benigni,
j'ai trouvé cette interessante interview de ZENIT ; il y a un an ....
--------------------------------------------

www.zenit.org/french/

ZF05021607 2005-02-16
Les « anges gardiens » du pape


Ils sont des dizaines d’hommes de diverses nationalités

CITE DU VATICAN, Mercredi 16 février 2005 (ZENIT.org) - Il n’y a pas seulement des anges gardiens qui veillent sur la sécurité de Jean-Paul II, mais également des « êtres humains, des hommes en chair et en os », explique à Zenit Glauco Benigni, auteur d’un livre consacré à une enquête sur qui sont et comment travaillent les personnes attachées à la sécurité du Saint-Père.

« Gli angeli custodi del Papa » (ed. Utet) (Les anges gardiens du pape), publié récemment en Italie, présente le profil de ces « citoyens du Vatican, policiers italiens, policiers des nations concernées par ses voyages » tout comme les « structures de renseignements, d’espionnage et de contre-espionnage » également impliquées.

Glauco Benigni, chef de service à la RAI au sein de la direction Stratégies technologiques et professeur en Communication mondiale à la NUCT à Rome, publie pour la première fois une enquête sur ce monde secret.

Zenit : Jusqu’à quel point est-il possible de savoir qui sont les gardes du corps du pape ?

G. Benigni : La sécurité personnelle du Souverain pontife dépend de divers « niveaux » et est organisée en fonction des différents lieux de séjour et de transit.
Avant tout, il est nécessaire de faire la distinction entre un niveau « visible » et un niveau « invisible ».
Tous ceux qui appartiennent au premier niveau ne peuvent être définis comme « secrets » mais sans aucun doute comme « très discrets ».

En revanche, ceux classés dans le niveau invisible sont véritablement secrets et, à ce titre, en parler de manière juste est impossible.
Le niveau visible est divisé en trois grands groupes.

A l’intérieur même du Saint-Siège oeuvrent également les gardes du corps dits personnels, aussi bien les Suisses que la gendarmerie Vaticane (héritière de la Garde Noble et de la Garde palatine).
A l’extérieur des Murs sacrés, sur le territoire italien, interviennent les agents de l’Inspectorat de la Sécurité publique auprès du Saint-Siège.

Au niveau international, chaque fois que le pape est en voyage, sa sécurité est confiée aux divers Corps des nations hôtes.

Zenit : Trouve-on toujours et nécessairement des hommes ? et pourquoi ?

G. Benigni :
Au niveau visible nous avons toujours vu évoluer des « hommes » par tradition ancienne et probablement à cause du fait que ce travail requiert une certaine prestance physique.
Au niveau invisible, qui le sait ?

Zenit : Selon quels critères sont-ils choisis ?

G. Benigni :
A l’intérieur de l’Etat du Vatican existent sans doute des critères de choix déterminés par la fiabilité et la confiance personnelle.
Par exemple : le colonel commandant de la garde suisse est nommé personnellement par le Souverain Pontife, tout comme cela a toujours été pour l’« Esente » (le Chef) de l’ancienne garde noble du corps.

A l’extérieur, le choix est confié aux hiérarchies du Ministère de l’Intérieur qui tiennent naturellement compte de divers facteurs : demandes, recommandations, expériences dans le domaine de la protection rapprochée de personnalités.
Au cours des voyages (officiellement), sont mobilisés les meilleurs éléments des divers Corps de chaque nation d’accueil.

Zenit : Pouvons-nous évaluer le nombre de ces personnes ? Sont-elles toutes de nationalité italienne ?

G. Benigni :
Le nombre total du niveau visible peut s’élever à des dizaines de personnes, mais, comme nous l’avons dit, elles ne sont pas seulement italiennes, et sont mobilisées pour des lieux ou des points précis d’intervention.
Lors de voyages en territoires classés « très difficiles », en plus des personnes appartenant à l’escorte rapprochée, ont été enrôlés également des milliers et des milliers d’agents.

Zenit : Quel est leur rôle principal, et quel est le moins connu ?

G. Benigni :
Leur rôle le plus évident est celui de « défendre la sainte personne des éclats et des enthousiasmes ». Cette définition, formulée à la fin du XVème siècle, demeure, d’une certaine manière, actuelle aujourd’hui.

Certaines de ces personnes sont prêtes à servir aussi de « bouclier humain » en cas d’extrême nécessité.
Leur rôle le plus méconnu est celui de s’adapter aux différents plans de sécurité, aux divers types d’informations qui arrivent de différentes sources de renseignements.

Zenit : Qu’est-ce qui a changé avec Jean-Paul II au sein du Corps de sécurité ?

G. Benigni :
La grande réforme date de 1970 avec Paul VI . Avec le pape Wojtyla, suite à l’attentat de 1981 et à ses nombreux voyages, la sécurité s’est extrêmement renforcée au niveau international.

Toutefois, si je me réfère aux informations auxquelles j’ai eu accès, je sais que le pape se place toujours entre les mains de la Divine Providence.

Zenit : Qui sont les hommes qui veillent sur la sécurité du pape ?

G. Benigni :
Des êtres humains, des hommes en chair et en os, citoyens du Vatican, policiers italiens, policiers des nations concernées par ses voyages, tout comme les structures de renseignement, d’espionnage et de contre-espionnage.
sylvie.france
00martedì 28 febbraio 2006 02:03
Nouvelle porte de communication de la Cité du Vatican avec Rome


photo yahoo

ROME, Mercredi 8 février 2006 (ZENIT.org) – Une nouvelle porte des musées du Vatican avait été ouverte pour l’an 2000, et maintenant une nouvelle porte de communication a été libérée dans les murs Nord du Vatican: elle sera inaugurée le 10 février.

Le nouvel accès permettra la sortie des véhicules du parking Sainte-Rose, ce qui permettra de faciliter la circulation à la porte Sainte-Anne, qui donne accès notamment à L’Osservatore Romano, à la poste, au supermarché du Vatican et à la Banque (IOR).

Il porte une inscription latine au nom du pape, comme c’est la tradition au Vatican pour les nouveaux édifices, et la mention de l’année civile et de la première année du pontificat.

La porte est en outre ornée de reliefs en bronze du sculpteur italien Gino Giannetti, aux armes de l'Etat de la Cité du Vatican et de Benoît XVI.

L’accès a été ouvert à l’endroit où un passage avait été aménagé – et ensuite muré -, en 1929, après les Pactes du Latran, pour permettre les travaux d'aménagement de la « zone industrielle » des 44 hectares de la Cité du Vatican.
ZF06020807
_________________________________________________________________

explications dans l'émission "Octava dies" du 25 02 2006, par notre beau Monseigneur Renato Boccardo



[Modificato da sylvie.france 28/02/2006 2.27]

pulcherbenedictus
00martedì 28 febbraio 2006 15:22
tres intéressant
Passionnant! je suis obligée meme d'imprimer vos textes pour les lire tout tranquillement apres; bravo! j'ai vu l'émission à la TV sur les Gardes Suisses, tres bien.
RATZGIRL
00martedì 28 febbraio 2006 19:01
Ohhhhh
Comment il est beau notre Renato! [SM=g27836] [SM=g27836] [SM=g27836] [SM=g27836] [SM=g27836]
Merci beaucoup Sylvie! [SM=x40800]
sylvie.france
00martedì 28 febbraio 2006 23:34
www.oremus.fr/
un site à visiter.

C'est là que j'ai découvert des enregistrements fabuleux.

Monseigneur Renato Boccardo, dans un français irréprochable, avec beaucoup d'humour et d'intelligence parle de sa vie , le célibat, son épiscopat (24 Janvier 2004) .

Il définit aussi la fonction de la nonciature apostolique , dans la première partie.

La seconde partie est orientée sur les JMJ, Jean-Paul II et des anecdotes.

un vrai régal !!!!!!!!





www.priertemoigner.ch/audio/audio_files04.html
< Toutefois nous vous proposons de télécharger les enregistrements audio du week-end sur cette page.


< Ils sont au format MP3, lisibles notamment sur la plupart des ordinateurs, lecteurs de DVD et lecteurs de CD compatibles.

Vous êtes cordialement invités à les dupliquer et à les diffuser... >>

alors ne vous en privez pas


Grands Moments
Veillée 1° Partie Mgr Renato BOCCARDO Samedi 20h00 31 mn 7,3 Mo MP3
Veillée 2° Partie Mgr Renato BOCCARDO Samedi 20h00 21 mn 4,9 Mo MP3
Avec les Jeunes (13-16 ans) Mgr Renato BOCCARDO Dimanche 09h30 20 mn 4,7 Mo MP3
Témoignage-Interview Sr Emmanuelle au micro d'Alain Dimanche 13h45 41 mn 9,5 Mo MP3
Homélie Mgr Renato BOCCARDO Dimanche 14h30 14 mn 3,3 Mo MP3
RATZGIRL
00mercoledì 1 marzo 2006 00:30
Ohhhhhhhhh
Quelle merveille!Je suis..STUNC! [SM=g27837] [SM=g27837] [SM=g27837] [SM=x40799]

Merciiiiiii [SM=x40800]
sylvie.france
00giovedì 2 marzo 2006 02:25
vidéo à voir !
www.ktotv.com/video_data.php3?numero=562
Le Pape et les jeunes - 18 10 2003 -
parmi les invités :
- Mgr Renato Boccardo - Secrétairerie d'Etat
à 8:20, environ, au compteur de RealPlayer
pami100
00giovedì 2 marzo 2006 14:56
Merci pour le vidéo/mp3s, Sylvie! [SM=g27824]
sylvie.france
00martedì 7 marzo 2006 18:30
entrons au Vatican
Comme si vous y étiez .....
j'ai bien aimé
Sylvie
-------------
www.lefigaro.fr/series_d_...G0125.html

LES LIEUX DE POUVOIR
le gouvernement central du Saint-Siège
La secrétairerie d'État, aristocratie du Vatican

Rome : de notre envoyée spéciale Sophie de Ravinel
[15 juillet 2005]


Etienne remonte l'avenue de la Conciliation, en direction de Saint-Pierre.
Vêtu d'un costume sombre et d'une chemise à col romain, le jeune prêtre tente de se frayer un chemin parmi la foule de touristes qui, dès les premières heures de la journée, afflue vers le coeur spirituel, politique et historique de la chrétienté, vers la basilique et le musée du Vatican.

Après avoir traversé la bruyante place Pie-XII, encombrée de taxis, de calèches pour touristes fortunés et de vendeurs d'objets souvenirs, il entre sur le territoire du Vatican et se glisse rapidement sous les colonnades de droite de la place Saint-Pierre pour rejoindre la Porte de bronze.

Depuis cinq ans qu'il travaille pour le Saint-Siège, il ne lui est plus nécessaire de montrer sa carte.
Un rapide salut aux gendarmes suffit.
A l'extrémité des colonnades, une volée de marches lui permettra de passer les hauts battants recouverts de métal clouté : la frontière solennelle entre les royaumes de la terre et celui de Dieu.
Autour de lui, la foule est bruyante, qui a patienté un long moment devant les portiques de sécurité.
Certains rebroussent chemin, furieux d'avoir été interdits de visite dans la basilique en raison d'un short court ou d'un décolleté trop plongeant.

Passé le seuil sacré, le silence s'installe.

Les gardes suisses le saluent solennellement.
Hallebarde en main, vêtus de leurs uniformes bouffant jaune rouge et bleu dont la légende attribue la conception à Michel Ange, ils restent impassibles sous les flashs des touristes postés quelques mètres plus bas.
Benoît XVI compte redonner la première place à la garde, qui s'oppose régulièrement à la gendarmerie pontificale, dans le jeu quadrillé de la défense des lieux.
L'ancien cardinal Ratzinger a demandé la présence de plusieurs gardes suisses en uniforme lors de son premier déplacement pontifical hors de Rome, à Bari.
Un détail pour certains, un geste politique pour les observateurs de ce corps d'armée unique au monde qui refuse d'être cantonné au rang de folklore local.
Au sein du Vatican, leur présence discrète est sans doute celle qui renseigne le mieux sur le tempérament, les habitudes ou les réseaux d'influence des employés. Fondée par en 1506 par Jules II, elle sera l'objet de toutes les convoitises médiatiques l'an prochain, à l'occasion de son 500es anniversaire.

Le soleil n'entre pas dans le hall, sombre et solennel, où la fraîcheur saisit les visiteurs.
Seuls les pas du père Étienne résonnent sur l'impeccable dallage de marbre qu'une armée d'employés s'emploie à faire briller chaque matin.
Devant lui, le vaste escalier royal du Bernin s'enfonce somptueu sement dans les entrailles de l'appareil.

A mi-chemin, il sait la présence, invisible d'en bas, de la statue de l'empereur Constantin sous laquelle est inscrite la célèbre devise : «In hoc signo vinces.» Par ce signe (la croix du Christ), tu vaincras.

Étienne est un «diplomate de Dieu».
A quarante ans, il fait partie de la secrétairerie d'État, l'aristocratie de ce gouvernement central du Saint-Siège. Issu de l'Académie pontificale, l'école des diplomates, il est même considéré comme un «prince» de cette noblesse dont le pouvoir s'est largement accru au cours du pontificat de Jean-Paul II. Étienne a été repéré à Rome où il avait été envoyé pour terminer son séminaire au sein d'une université pontificale.
Après avoir été consulté par les responsables de l'Académie, son évêque a accepté – un peu à contre coeur – de consacrer cette brillante vocation à la diplomatie.

Il se prive ainsi d'une force vive pour son diocèse qui compte désormais les entrées annuelles au séminaire sur les doigts d'une seule main. L'Académie, dit-on, aurait de plus en plus de mal à recruter.
Le niveau s'en ressentirait. Cette année, on raconte même qu'un Italien, en fin d'étude, aurait menacé de passer dans les rangs de l'Église orthodoxe s'il n'était pas accepté dans ceux de la secrétairerie d'État...

Dirigée par le cardinal italien Angelo Sodano, proche des soixante-dix-neuf ans, elle est beaucoup à la fois : l'équivalent du secrétariat général de l'Élysée et de Matignon, du Quai d'Orsay, de la place Bauveau, sans compter quelques services de Bercy.
Elle ne représente pourtant qu'à peine plus de neuf pour cent du total des mille cinq cents employés du Vatican. Avec moins de cent quarante prêtres, religieux ou laïcs – dont une vingtaine de femmes, pour la plupart religieuses et secrétaires – elle est aussi censée coordonner les activités des vingt «minis tères», appelés dicastères, qu'il s'agisse des congrégations ou des conseils.

Mais la situation s'est dégradée ces dernières années.
La gérontocratie guette, la communication est minimale. Chacun travaille dans son pré carré. Étienne sait qu'il n'est pas le seul à espérer de vitales réformes structurelles. Il sait aussi que, dans son travail, lui est nécessaire, comme le disait saint François de Sales, «une tasse de science, un baril de prudence et un océan de patience». Une bonne dose d'espérance aussi.

En 1990, lors d'un rassemblement du mouvement catholique Communion et Libération, le cardinal Ratzinger avait lancé un appel pour «évaluer la vraie né cessité de ces dicastères».
«Il y a d'excellentes raisons de craindre que l'Église soit amenées à supporter trop d'institutions qui risquent de devenir comme l'armure de Saül empêchant le jeune David de marcher», affirmera-t-il encore en 1998, au cours d'une assemblée d'évêques venus d'Asie.

Pour rejoindre son bureau, Etienne emprunte à droite dans le hall, le vaste escalier de Pie IX qui conduit à la place intérieure Saint-Damase.
Le coeur du Palais est entouré de hautes façades ocre.
Sous les arcades, les blasons des papes marquent le cours de l'histoire.
Des verrières installées tardivement pour protéger les fresques des murs, brillent implacablement sous le dur soleil romain.

Plusieurs voitures blindées s'y engouffrent bruyamment depuis la façade gauche.
Une délégation présidentielle est attendue par Benoît XVI au troisième étage du palais, à l'opposé des bureaux de la Secrétairerie d'État.
Rares sont les autorités politiques qui passent à Rome sans chercher à obtenir une audience pontificale ou à rencontrer l'équivalent du ministre des Affaires étrangères, Mgr Giovanni Lajolo, et donc à pénétrer dans les quarante-quatre hectares sacrés du Vatican.
L'aura médiatique de la vénérable institution où le Bramante, Michel Ange, Raphaël ou le Bernin règnent en maître, n'est pas négligée.
Il accroît encore l'autorité morale du Souverain Pontife.
Devant la façade principale, un piquet de gardes et quelques gentilshommes de Sa Sainteté, dernier vestige des fastes d'antan, attendent patiemment de guider leurs hôtes vers les appartements du Pape.

Après avoir traversé la place carrée, Etienne rejoint la «terza loggia», à la suite de la délégation.
Certains d'entre eux, appareil photo en main, ne se gênent pas pour immortaliser la visite.
Sur le sol, le marbre noir et blanc brille comme une patinoire.
Des fresques délicates sont peintes sur les voûtes.
A droite, en direction de son bureau, deux mappemondes de plus de cinq mètres de diamètre s'imposent aux regards.
Elles ont été peintes à la Renaissance, en même temps qu'une série d'une vingtaine de cartes des principales régions du monde dont les cartons ont été fournis par le géographe français Etienne Dupérac.

Etienne s'arrête devant la représentation de l'Italie et s'amuse de la description en latin vantant ce pays, «qui, de toutes les provinces, est la plus belle, la plus saine, la plus fertile, la plus riche en hommes, en doctrine (...) siège des pontifes de la religion chrétienne ainsi que refuge presque unique de la vertu».
Rien n'a changé depuis cette époque.
Les Italiens prétendent toujours à la domination au Vatican malgré une internationalisation de la Curie voulue par le concile Vatican II.
Après une vague d'ouverture dans les années 70-80, le naturel est revenu au galop : sur les cinq têtes dirigeantes de la secrétairerie d'Etat, quatre sont italiennes.

Dans la sorte de cloître entourant la cour Saint-Damase, le soleil parvient parfois à se glisser au travers des voilages qui protègent les précieuses peintures de la lumière.
Une porte quasiment invisible de loin, marque l'entrée de la secrétairerie d'État.
Dans le sombre vestibule sans fenêtre où travaillent des huissiers, quelques collègues échangent «sotto voce», en sourdine, dans une atmosphère feutrée.
Au Vatican, on parle toutes les langues de la terre.
L'universalité de l'Église ne se sent nulle part mieux qu'ici. Mais l'italien est le moyen de communication le plus simple. Le français a perdu son droit de séjour historique.

Le latin survit. Les distributeurs de billets, au Vatican, possède une version latine.

Quelques prêtres s'amusent aussi à fréquenter les rares sites Internet proposant des «chat» en latin, d'autres la météo ou encore les nouvelles internationales dans cette langue voulue vivante et qui fut longtemps la seule parlée entre ces murs.

Sur la gauche d'Etienne, un couloir lumineux recouvert de ravissants Grotesques conduit à une large terrasse dominant la place Saint-Pierre ; sur sa droite, quelques salons de réceptions en enfilade accueillent les rares visiteurs extérieurs. Le style est indéfinissable, de mauvais goût, tendance baroque.
Il emprunte devant lui la double porte toujours close, que nulle personne extérieure aux services ne peut franchir. Les premiers mois, il se perdait régulièrement dans le réseau de couloirs décorés des dons «artistiques» offerts aux papes, de vastes et hautes salles d'archives, de bureaux anodins, de paliers richement ornés et de recoins couverts de fresques. Un véritable gruyère, parfois un peu vétuste, dans lequel chacun est concentré sur sa tâche, qu'il appartienne à la «première section» chargée des affaires générales ou à la «deuxième section», chargée des relations avec les États.

Un seuil unique n'a jamais été traversé par Etienne : celui de la «salle des chiffres».
Il s'agit sans doute du bureau le plus sécurisé avec ceux de la banque du Vatican, l'IOR. Derrière la porte blindée munie d'un oeillet de surveillance, deux fenêtres fournissent une lumière suffisante aux trois employés, dont un laïc.

Penchés sur les nombreux écrans informatiques, ils reçoivent et transmettent les dépêches cryptées en provenance des nonciatures, les ambassades, situées dans plus de cent soixante-dix pays. L'une des tâches des nonces consiste à faire remonter les précieuses informations récoltées auprès de la population que quadrille un réseau exceptionnel de centaines de milliers de prêtres, de religieux et de religieuses, de missionnaires laïcs ou non, dévoués corps et âmes.

Dans son casier, Etienne trouve la dépêche d'un nonce basé en Asie. Des chrétiens ont été victimes d'une sévère vague de répression. Les victimes sont nombreuses. Un dossier doit être constitué en urgence sur le pays concerné dans lequel se rend justement un cardinal de la curie.
Si les pressions diplomatiques ne suffisent pas, Benoît XVI pourrait intervenir publiquement sur cet événement. Un ultime recours, mais un recours dont personne ne néglige le poids.
La secrétairerie d'État garde aussi la haute main sur la communication.
Au détour d'un couloir, non loin des bureaux de la «Seconde section», le service media constitue chaque jour une revue de presse internationale très complète qui n'est pas censée passer les frontières du palais apostolique.

Si Radio Vatican, tenue par les jésuites, ou le bureau de presse dirigé par Joaquin Navarro-Valls, tiennent à leur indépendance, la secrétairerie d'Etat surveille étroitement le contenu du journal officiel du Vatican, l'Osservatore Romano. Elle signe parfois des articles.
Mais seuls les initiés repèrent les trois étoiles à la fin d'un éditorial non signé, qui trahit son origine.
Si Etienne a des amis journalistes, il ne parle que très rarement à la presse et jamais en «off». La «clause de silence», obligatoire sur les contrats d'embauche des employés du Vatican est encore plus exigente pour le personnel du palais apostolique. Pourtant, tout se sait toujours.
Il suffit de prendre son temps.
Et de savoir entendre...

sylvie.france
00sabato 11 marzo 2006 01:53
www.nfonline.ch/live/news/detailnews.php3?news=2149



je n'ai pas trouvé l'interview ; dommage [SM=g27819]
sylvie.france
00giovedì 30 marzo 2006 23:05
MERVEILLEUSE GARDE SUISSE
La Garde Suisse à travers 5 siècles : exposition jusqu’au 30 juillet
« La Garde Suisse Pontificale. 500 ans de vie et d'histoire ».

ROME, Mercredi 29 mars 2006 (ZENIT.org) – Une exposition sur la Garde Suisse à travers 5 siècles a été inaugurée aujourd’hui dans le bras gauche de la colonnade du Bernin, le « bras de Charlemagne » : elle est visible jusqu’au 30 juillet dans le cadre du jubilé de la Garde (cf. www.gardesuisse.org). Elle s’intitule : « La Garde Suisse Pontificale. 500 ans de vie et d'histoire ».

L'exposition est organisée par le Commandement de la Garde Suisse Pontificale et elle est placée sous le patronage de Mgr Mauro Piacenza, président de la commission pontificale pour les Biens culturels de l'Eglise, et de différentes institutions culturelles suisses.

On y découvre peintures, manuscrits, uniformes, armes, cuirasses, ayant marqué ce demi millénaire d’existence de la Garde suisse pontificale, depuis sa création par Jules II de la Rovere.

Le premier contingent est en effet arrivé à Rome le 22 janvier 1506. Il y a été salué et béni par le pape depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre. C’est le plus ancien corps armé encore en fonction.

L’exposition retrace en particulier ce jour tragique du 6 mai
1527 lorsque, lors du sac de Rome par les lansquenets de Charles Quint, 147 gardes suisses ont trouvé la mort en protégeant la fuite du pape Clément VII qui a ainsi eu le temps de se réfugier au Château Saint-Ange, en utilisant le « passetto », le passage fortifié, long de 750 mètres, qui relie les murs du Vatican au château.

Les troupes impériales commandées par le Connétable de Bourbon, avaient été envoyées punir Clément VII de son alliance avec la France.

Le tableau représentant le « Sacrifice de la Garde Suisse », peint en 1927 par Giuseppe Rivaroli, accumule cependant les erreurs iconographiques, ce qui ne le rend pas inintéressant. Par exemple, il représente les Gardes dans l'uniforme actuel, qui ne fut dessiné qu’en… 1915, sur la base de modèles de la Renaissance, mais qui ne sont pas ceux de la Garde en 1527.

Mais, comme Pie X le disait : « Notre canon doit demeurer à sa place : à la cave, parce que ce n’est pas par des canons que l’on défend le Vatican ».

Mgr Mauro Piacenza, dit pour sa part au micro de radio Vatican : « Les hallebardes sont des éléments représentatifs, mais ce qui est important, c’est la spiritualité qu’il y a derrière : la lutte contre le mal-, la paix ».

La devise de la garde est « Honneur et fidélité », et le commandant Elmar Mäder fait observer : « Nous sommes des témoins de l’histoire. Nous ne sommes pas les acteurs sur la scène de l’histoire, mais à côté du Saint-Père ».

Pour la première fois, l’exposition présente au public des pièces et des documents provenant de plusieurs musées et institutions permettant d'illustrer l'histoire de la Garde.

Elle présente la lettre du pape Jules II a écrit aux Confédérés Suisses en 1505 : il avait chargé Peter von Hertenstein de recruter 200 hommes pour sa garde personnelle et celle des palais pontificaux.

On découvre aussi les drapeaux que le pape offert aux Confédérés en signe de reconnaissance pour l'arrivée de ses soldats.

Mais on peut aussi y découvrir le casque et la cuirasse de Charles-Quint et l'épée de Jules II.

L’exposition propose également des miniatures et des peintures représentant les Suisses au service des papes, comme ces tableaux de la fête au Capitole pour l'intronisation d'Alexandre VII , Pie IX en sedia gestatoria, la « machine » du Bernin pour la fête des 40 heures au Vatican.

La section numismatique de l'exposition propose la médaille commémorative réalisée par Benvenuto Cellini pour la Paix de Cambrai, ou l'Ecce Homo au nom de Clément VII.

La section des portraits s'ouvre par celui de Clément VII par Sebastiano del Piombo (habituellement au « Kunsthistorisches Museum » de Vienne).

Elle comprend le triptyque de l'appartement papal volé durant le sac du palais. Conservé dans le « trésor » de la cathédrale de Cagliari, il revient ainsi à Rome pour la première fois depuis cinq siècles.

Pour la première fois aussi, l'Armurerie et les Archives de la Garde Suisse exposent les portraits de tous le Commandants, des uniformes, armures et armes, tant de parade que de service.

On note la présence des grandes épées flammées de 1584, qui encadraient la sedia gestatoria dans les grandes processions papales jusqu'à Paul VI.
ZF06032906



photos : www.catholicpressphoto.com/servizi/2006-03-28-conferenza-stampa-gv/def...


photos : www.catholicpressphoto.com/servizi/2006-03-29-mostra/def...
beatrice.France
00martedì 11 aprile 2006 08:06
Le père Giertych, nouveau théologien personnel du Pape


sylvie.france
00martedì 2 maggio 2006 17:54
sylvie.france
00domenica 14 maggio 2006 02:19
Le beau Rénato
[SM=g27836]

[SM=g27822]
sylvie.france
00domenica 14 maggio 2006 03:01
quand on aime on ne compte pas ....
Pour mon plaisir personnel ...... [SM=x40800] [SM=g27822] [SM=g27822] [SM=g27822]






vidéo ici : www.cancaonova.com/portal/canais/entrevista/entrevistas.ph... ---11 08 2004---

[Modificato da sylvie.france 14/05/2006 3.09]

SimplyMe
00domenica 14 maggio 2006 16:31
Re: quand on aime on ne compte pas ....

Scritto da: sylvie.france 14/05/2006 3.01
Pour mon plaisir personnel ...... [SM=x40800] [SM=g27822] [SM=g27822] [SM=g27822]



C'est vrai, quand on aime on ne compte pas, meme s'il a perdu son calme deux fois lors du JMJ à Cologne : la prémière fois contre un responsable de la sécurité pour laisser un journaliste s'approcher trop près du Saint Père et la deuxième, quand l'audience privée donné au Saint Père par le Président de l'Allemagne, avait duré plus longue que prévue,
il a trouvé la porte de la salle d'audience verrouillée sans qu'il pouvait intervenir.

Oui, malgré tout ça, moi, je l'aime bien aussi. [SM=g27823]
sylvie.france
00venerdì 19 maggio 2006 18:43
société de consommation
argent.canoe.com/lca/chroniques/wallstreetjournal/archives/2006/05/20060519-111...


Jésus Inc.
Placement de produits… divin
Mise en ligne 19/05/2006 11h10


Le pape Benoît XVI attire de nouveaux disciples: les sociétés souhaitant intégrer leurs marques mondiales à l’entourage pontifical.

Depuis son élection l’an dernier, le pape a été aperçu portant des lunettes de soleil Serengeti et des chaussures de marche Geox marron. Il possède un baladeur iPod d’Apple, d’une blancheur immaculée gravé en son nom, et a récemment soulevé un vif intérêt en revêtant d’élégants mocassins rouges semblant arborer la griffe Prada.

La pléthore de grands labels qui se sont immiscés dans l’entourage papal est l’une des étranges conséquences découlant de cette transition pontificale tant attendue. L’élection de Benoît XVI à la direction du Vatican représente une occasion exceptionnelle pour le secteur de la commercialisation, mais pose parallèlement un dilemme éthique.

À titre de leader moral et spirituel de plus de un milliard de Catholiques, le pape ne recherche ni n’accepte aucune aide financière en échange de son appui aux entreprises, ce qui pose un défi de taille aux spécialistes en marketing.

Les entreprises n’ont d’autre choix que d’espérer que le souverain pontife privilégie un jour l’un des produits qu’elles lui ont gracieusement offerts: les sociétés pourront alors mentionner avec délicatesse cet appui pontifical qui tient de la chance. Quoi qu’il en soit, le théologien âgé de 79 ans ouvre une nouvelle frontière à la commercialisation, soit la chance inouïe d’être associé au pape.

Papamobile
Les constructeurs automobiles s’avèrent les militants les plus actifs.

En prévision des voyages de Benoît XVI en Espagne, en Pologne et en Turquie, Volkswagen AG et BMW AG se bousculent pour détrôner Mercedes, propriété de DaimlerChrysler AG, comme fabricant du prochain véhicule papal — voiture dotée d’une cage vitrée pare-balles qui est sans contredit le véhicule utilitaire sport le plus visible de la planète.

Mercedes Benz fournit des voitures aux souverains pontifes depuis les années 1930, et a construit trois papamobiles au cours des années. La firme allemande a fait don au Vatican du véhicule papal actuel — un ML 430 blindé — en 2002, et le porte-parole de l’entreprise Joerg Zwilling a souligné que Benoît XVI n’avait pas l’intention pour l’instant de le remplacer.

Un haut fonctionnaire du Vatican, qui a préféré garder l’anonymat, indique que le pape est conscient du fait que les constructeurs automobiles souhaitent obtenir le patronage du Saint-Siège, ce qui rend la question des plus délicates. Mais pour tous les autres biens de la terre, le choix de Benoît XVI est «totalement arbitraire».

«Il sait qu’il attire l’attention, mais rit, règle générale, du caractère absurde de la situation, dit le représentant. Le pape ne porte ni cravate ni veston, arbore les mêmes lunettes qu’au temps où il était cardinal et manie toujours le même stylo.»

Chaussures
Vu le nombre restreint d’accessoires qu’il utilise, les marques redoublent d’ardeur pour s’immiscer dans son entourage.

Peu de temps après son élection en avril 2005, les représentants de Geox ont tenté de tirer parti des relations qu’ils entretiennent avec le porte-parole du pape Joaquin Navarro-Valls.

M. Navarro-Valls est un ami personnel du fondateur de Geox, Mario Moretti Polegato, et siège au comité d’éthique du fabricant de chaussures. Geox a remis à M. Navarro-Valls plusieurs paires de mocassins Geox Uomo Light – dotés du fameux système d’aération de la marque – à titre de présent pour le pape Benoît XVI.

Lorsque le pape a porté les chaussures, Geox n’a pas voulu publiciser l’événement à grands coups de pubs et de communiqués. L’entreprise s’est toutefois montrée ravie lorsque la nouvelle s’est tout de même répandue.

«Si le pape privilégie notre produit, c’est qu’il est efficace. Le Saint-Père déambule dans la foule sous un soleil de plomb pendant de longues heures, vêtu de sa lourde soutane papale. Il risque donc de transpirer abondamment, dit Eros Scattolin, porte-parole de Geox. Quel meilleur témoignage pourrions-nous espérer?»

Et Bushnell Performance Optics a été favorisée l’an dernier lorsqu’une photographie du pape Benoît XVI, portant une paire de lunettes de soleil Serengeti, a été publiée. Bushnell, qui fabrique ces articles de lunetterie, a évité de promouvoir l’affaire et n’a transmis aucun communiqué. Un porte-parole signale toutefois que l’événement a eu un impact positif auprès des détaillants.

«Notre représentant se pointe, et le détaillant lui dit: 'Mon dieu! C’est bien le pape que j’ai vu portant des Serengeti? Montrez-moi vite ce style!», dit Phil Gyori, vice-président du marketing chez Bushnell.

Apple s’est refusée à tout commentaire concernant le minuscule iPod nano d’Apple que Benoît XVI a reçu de la part des employés de Radio-Vatican lors du 75e anniversaire de la station. Les techniciens ont commandé le baladeur, arborant l’inscription «À Sa Sainteté, Benoît XVI», et y ont téléchargé la programmation de Radio-Vatican.

Les vendeurs d’Apple, tel Macworld, se sont empressés de claironner l’événement, pimentant leurs sites Web d’articles relatant cette affaire.

Mocassins rouges
Et l’événement papal le plus médiatisé semble être le résultat «d’une erreur sur la personne».

Ces derniers mois, de nombreux médias ont surnommé Benoît XVI le «pape Prada», rapportant que les mocassins rouges que chaussait le Saint-Père portaient la signature de la griffe italienne.

Le haut fonctionnaire du Vatican souligne que ces chaussures ont été confectionnées par le cordonnier du pape. Prada n’a ni confirmé ni infirmé les propos des médias, laissant le champ libre aux spéculations.
Questa è la versione 'lo-fi' del Forum Per visualizzare la versione completa clicca qui
Tutti gli orari sono GMT+01:00. Adesso sono le 06:19.
Copyright © 2000-2024 FFZ srl - www.freeforumzone.com